L’entrepreneuriat sur le continent n’a jamais autant été mis en avant. Que ce soit dans les déclarations de responsables politiques du continent, d’initiatives de pays tiers en faveur de l’entrepreneuriat sur le continent, ou encore l’intérêt sans cesse croissant d’investisseurs professionnels pour certaines entreprises du continent.

On peut penser au Conseil Présidentiel pour l’Afrique d’Emmanuel Macron,  hébergé par l’Agence Française de Développement. On peut également penser à l’action de Bpifrance qui incite les entreprises à investir les marchés africains, ou encore à faciliter les investissements dans des entreprises du continent. On aussi peut penser au institutions publiques des Etats du continent qui mettent en avant l’économie numérique comme la République Togolaise par exemple avec son ministère de l’économie numérique. Enfin, on observe cet essor via l’augmentation de l’activité d’incubateurs d’entreprises directement sur le continent, y compris en Afrique francophone.

Pourtant, les moyens manquent face à l’ampleur du fourmillement entrepreneurial d’un continent dont la moitié de la population est jeune, la plupart sans emploi, mais formée et avec de fortes activités entrepreneuriales.

Si de plus en plus de fonds occidentaux, orientaux et asiatiques investissent le continent, c’est aussi le cas de business angels, notamment issus des diasporas.

UN BUSINESS ANGEL EST UN INVESTISSEUR PROVIDENTIEL. C’EST UNE PERSONNE SOUVENT ROMPUE À LA PRATIQUE DES AFFAIRES (UN ANCIEN ENTREPRENEUR, OU UN CADRE SUPÉRIEUR) QUI SOUHAITE PARTAGER DU CAPITAL ET DE L’EXPERTISE AVEC UN.E ENTREPRENEUR.E. 

Ces investisseurs providentiels, notamment lorsqu’ils sont en diasporas ou dans leur pays, sont très utiles au développement des entreprises parce qu’il y a une proximité culturelle et du contexte des affaires plus importante.

Lorsqu’il investit dans une entreprise, le business angel ne recherche pas à octroyer un prêt. C’est sous forme d’investissement en capital qu’il intervient. En réalité, c’est une forme d’association à temps partiel : l’investisseur prendra en contrepartie de son apport une fraction du capital (en moyenne entre 5% et 25% en fonction du cas de figure et du montant de la levée, pour un premier tour de financement). L’entrepreneur bénéficiera donc d’argent frais, d’une plus forte capitalisation, et d’un accompagnement de personnes expérimentées du secteur.

L’investissement du business angel est un investissement à long terme. Comme il investit au capital de la société, en échange d’actions ou de parts sociales, il ne pourra obtenir son gain sur investissement qu’en revendant ses actions. Or, celles-ci n’étant pas cotées, c’est à l’occasion de stades particuliers qu’une telle cession pourra avoir lieu, comme un “LBO” ou encore une introduction en bourse.

Le business angel investit donc. Mais qui dit investissement, dit gain et risque. Or, pour ce qui concerne des jeunes entreprises, le risque est maximal, c’est pourquoi ce type d’investissement se concentre généralement sur des entreprises ayant un très fort potentiel. Ainsi, sur 20 investissements, 19 se solderont peut être par un échec, mais le 20ème doit apporter un rendement tel qu’il couvre les pertes des 19 autres, et une plus-value additionnelle. Comme on ne sait pas lequel réussira et lequel échouera, il faut donc cibler uniquement des projets au potentiel maximal.

Pour diluer ce risque et pouvoir investir dans plusieurs opportunités, le business angel rejoindra souvent un “club de business angel”, “club d’investisseurs” ou encore “club deal”, afin d’investir en groupe dans plusieurs opportunités d’investissement en amorçage.

Ces clubs sont souvent confidentiels, car ils sont généralement limités en termes de nombre, et nécessitent un investissement annuel minimum par personne allant de 1 000€ à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Pour ce qui concerne les clubs centrés sur le continent Africain, on peut citer Lidaw Investments & Co qui investit dans des entreprises Togolaises, ou encore Club Cool Invest.

Vous êtes intéressé.e par l’investissement et l’accompagnement d’entrepreneurs du continent ou des diasporas ? Laissez-nous vos coordonnées !

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